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Vincent Cardoso
Spectaculaire, organique, grotesque, mon travail place le spectateur dans des environnements baroques, des espaces étranges et contractés par les échelles. Mes sculptures figurent des corps fragiles, souples ou cassants, en relation avec les espaces qui les accueillent. Avec elles je construis des tableaux épiques, dont une part de la composition apparaît pendant la réalisation, pendant le travail de ré assemblage qui déterminera les relations entre mes corps/créatures. En effet, tout est bricolé -fait avec ce que j’ai- , mon travail de sculpture fonctionne par empreintes, puis par tâtonnements, manipulations, tentatives de stabilisation. Les sculptures se cassent, fondent, se déforment, et l’objet finalement présenté naît d’un acharnement à le faire tenir debout.
Mes sculptures en mousse sont réalisées à partir d’un modelage en terre. Je sculpte en négatif dans la terre fraîche et y verse ensuite la mousse expansive : la terre soumise à la pesanteur, au durcissement et au rétrécissement contient la mousse vouée à l’expansion. Les formes sont terreuses et sales, marquées par ce qui les a "enfanté" . Difficiles à contrôler, la maîtrise de leur réalisation reste aléatoire. Pour compléter mes figures j'ai souvent besoin de procéder par collage de plusieurs parties, moulées séparément ; mais aussi d'y ajouter des empreintes prises ici et là.
À la limite de la figuration, il y a une hésitation. J’essaye de rendre un moment où la représentation est encore en ébullition, de l’ordre du fantasme. Une tension perdure entre attirance et dégoût. Ce qui renvoi au charnel, à l’organique, au mouvement lutte avec l’obscénité des fluides figés.
Zama, 2015 détail
faience, bois, tiges filettées
250 x 200 x 170 cm
Zama, 2015
faience, bois, tiges filettées
250 x 200 x 170 cm
Bouquet de fleurs, 2017
Mousse expansive
200 x 200 x 150 cm
janvier
Installation in situ, composée de six sculptures sur piédestal, dans l'escalier Melpomène aux Beaux-Arts de Paris
(De gauche à droite)
Bouquet de fleurs, mousse expansive, 200 x 200 x 150 cm, janvier 2017
Vésuve en éruption, cire acier et mousse expansive, 350 x 190 x 300 cm, aout-décembre 2018Pompéien, cire, 40 x 195 x 70 cm, aout- novembre 2018
Acrobate, cire acier, fil de fer, 270 x 190 x 50 cm, août-octobre 2018
Odalisque, 2018
mousse polyuréthane, acier forgé, acier, cire, velour
220 x 300 x 80 cm
Fauteuil, 2016
Mousse expansive, tissus
250 x 60 x 50 cmSaint-Michel et le dragon, 2016
Terre, mousse expansive, acier, dimensions variables
Tableau numéro 2,
Sans titre, 2017Installation de sculptures éphémères
mousse expansive, acier, serre-joints-
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Zama, 2015 détail
faience, bois, tiges filettées
250 x 200 x 170 cm
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Zama, 2015
faience, bois, tiges filettées
250 x 200 x 170 cm
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Bouquet de fleurs, 2017
Mousse expansive
200 x 200 x 150 cm
janvier
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Installation in situ, composée de six sculptures sur piédestal, dans l'escalier Melpomène aux Beaux-Arts de Paris
(De gauche à droite)
Bouquet de fleurs, mousse expansive, 200 x 200 x 150 cm, janvier 2017
Vésuve en éruption, cire acier et mousse expansive, 350 x 190 x 300 cm, aout-décembre 2018Pompéien, cire, 40 x 195 x 70 cm, aout- novembre 2018
Acrobate, cire acier, fil de fer, 270 x 190 x 50 cm, août-octobre 2018
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Odalisque, 2018
mousse polyuréthane, acier forgé, acier, cire, velour
220 x 300 x 80 cm
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Fauteuil, 2016
Mousse expansive, tissus
250 x 60 x 50 cm -
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Saint-Michel et le dragon, 2016
Terre, mousse expansive, acier, dimensions variables
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Tableau numéro 2,
Sans titre, 2017Installation de sculptures éphémères
mousse expansive, acier, serre-joints
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Léonore Destres
Pour des intérêts esthétiques et structuraux, je réinvestis au travers des médiums de la peinture, de la sculpture et de la photographie, des structures ou objets que l’on côtoie plutôt quotidiennement comme une porte, une grille, un motif ornemental ou de signalétique urbaine, une fenêtre ou encore ce qui pourrait être le plan d’un espace architecturé. Bien que ces formes soient revendiquées pour leur historicité aussi bien artistique qu’anecdotique et pour les analogies qu’elles suscitent, il devient surtout question d’espaces et de surfaces au travers des matériaux utilisés. C’est d’ailleurs pourquoi je ne réinvestis pas avec exactitude, ni ne cite particulièrement ces structures dans le but de conserver une valeur générique de l’image de l’objet concerné.
Comme un mouvement de l’universel au particulier puis de nouveau à une nouvelle forme d’universalité, les combinaisons que j’exerce prennent la forme d’unions complices comme principe d’unité. Des assemblages précisément composés abritent une logique interne, qui a pour seule fonction celle d’un accomplissement plastique.
S’imposant pacifiquement à l’espace, ces pièces fonctionnent aussi bien en tant que
système d’objets que par leur valeur autotélique et protéiforme. C’est par ces considérations antagonistes mais compatibles, qu’elles prouvent et partagent à la fois leur généalogie et aussi leur capacité d’exister indépendamment. Ceci leur permettant de se réduire à une forme d’autonomie.
Dans cette démarche d’association de médiums, formes , objets, couleurs, sources, s’articule un mode opératoire prenant la forme utopique de l’action de tous par tous, et qu’importe la nature de celle-ci : corps, espace, couleur, matière. Tout devient outil. Chaque élément est utilisé sous toutes ses formes, dans toutes ses potentialités formelles, spatiales, expérimentales, théoriques, aléatoires, décoratives, émotionnelles.Vers un ornement qui n’orne pas, s’amorce une quête infinie de relations symbiotiques au travers de chaque pièce réalisée. C’est cette force interne à la structure et ses composants et ce système d’objets dans lequel chaque pièce apparaît qui me permet cette exigence spatiale. Cette évidence spatiale résone en écho au corps. Qu’il soit humain, animal ou matériel, il devient pour moi une manière de le suggérer implicitement ou de façon indirecte. Un corps appelé par différentes caractéristiques comme le poids, l’échelle qui tend vers le monumental ou celle d’un objet que l’on pourrait tenir dans sa main, des anomalies qui deviennent des valeurs ajoutées ou encore des manques, des perturbations. Je développe au fur et à mesure de ce système croissant un language devenu si interne à sa condition d’apparition qu’il s’en dégage une forme d’hermétisme.
Un hermétisme ou une indépendance qui permet à chaque pièce de s’imposer pacifiquement dans l’espace, et ainsi d’entrer dans un dialogue précis, serein, et dessiné en son seint. Les espaces potentiels de monstrations ou plutôt d’installation sont d’ailleurs une manière d’activer les pièces dont certaines d’entre elles ont pour caractéristique de ne jamais apparaître sous le même dessein. Des pièces qui nous mettent alors à une certaine distance, elles-mêmes ayant pris leur propre distance ou plutôt repoussé la proximité avec la source structurelle, matérielle, architecturale, ornementale, dont elles sont initialement issues. Dans cette lignée comme un tressage, une récurrence de structures, de formes, de matériaux, de couleurs, témoigne de la morphogenèse qui émane de cet ensemble d’objets.Oedipe roi, 2019 détail
Carreaux de faïence, bois aggloméré, foin
76,5 x 108 x 70 cm (largeur variable)
Oedipe roi, 2019
Carreaux de faïence, bois aggloméré, foin
76,5 x 108 x 70 cm (largeur variable)
Standing tomb, la nuque, 2018
Béton, plâtre et isolant
91,6 x 29,6 x 15,2 cm
Strangers, 2019
Liant acrylique, peinture à l’huile, toile de coton
150 x 210 cm
Vue d’installation,
église Saint Sauveur de Caen, 2019How to be a pattern, 2018
Tiroirs en bois et plastique, béton, balles de golf, stickers
42,5 x 35 x 23 cm
A cross across, 2019
Peinture à l’huile, toile de coton, liant acrylique
180 x 210 x 4,5 cm
L’île de Pâques, 2019
Photagraphie argentique, tirage sur papier baryté, contrecollé sur plaque d’aluminium, parapaings de chaînage
140 x 96 cm,
Seuils, 2019
Carreaux de faïence, joint, bois aggloméré
16,5 x 16,5 x 108 cm chaque
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Oedipe roi, 2019 détail
Carreaux de faïence, bois aggloméré, foin
76,5 x 108 x 70 cm (largeur variable)
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Oedipe roi, 2019
Carreaux de faïence, bois aggloméré, foin
76,5 x 108 x 70 cm (largeur variable)
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Standing tomb, la nuque, 2018
Béton, plâtre et isolant
91,6 x 29,6 x 15,2 cm
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Strangers, 2019
Liant acrylique, peinture à l’huile, toile de coton
150 x 210 cm
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Vue d’installation,
église Saint Sauveur de Caen, 2019 -
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How to be a pattern, 2018
Tiroirs en bois et plastique, béton, balles de golf, stickers
42,5 x 35 x 23 cm
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A cross across, 2019
Peinture à l’huile, toile de coton, liant acrylique
180 x 210 x 4,5 cm
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L’île de Pâques, 2019
Photagraphie argentique, tirage sur papier baryté, contrecollé sur plaque d’aluminium, parapaings de chaînage
140 x 96 cm,
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Seuils, 2019
Carreaux de faïence, joint, bois aggloméré
16,5 x 16,5 x 108 cm chaque
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Savana Elahcène
Mon espace mental constitue le seuil de mon travail. Dans ce milieu, naissent des formes instinctives que je dessine de manière cyclique. Elles sont issues de ce que je qualifie de « sensation-forme ».
Premiers liens qui m’unissent au monde, elles prennent racine dans mon enfance et m’habitent. Parfois, il m’arrive d’en construire des maquettes que je laisse vivre, en les oubliant presque. Mon travail peut être appréhendé comme tentative de rendre visible et tangible ces sensations. Sentir le vide par exemple, m’amène à faire l’expérience de l’existence de mon propre corps. Expérimenter, c’est tenter certaines choses et observer ce qui arrive. Dans ma réalité psychique, le vide est oblong : ressenti tel un organe, il est l’un des fondements de mon travail.Mais qu’est-ce que le vide ? Si l’on en croit la définition, le vide est un espace inoccupé par la matière. L’existence préalable d’un espace est donc particulièrement liée au concept de vide. En définitive, évoquer le vide c’est peut-être évoquer l’origine du monde. Zadkine disait aussi : « Parler de mes premiers pas dans ce qu’on appelle la vie m’est un travail pénible ... la sensation de vide est même telle que le cœur peut s’étreindre d’angoisse.»
Chacun des objets qui existent dans l’espace est le résultat de tentatives dont le processus est intrinsèquement lié à la question du geste. Parler du geste c’est parler du corps, car le mot geste provient du latin gestum qui signifie « ce qui est fait » indiquant alors quelque chose qui s’accomplit par une action. Mon corps est mon outil : il me permet d’éprouver les formes et la matière, mais il est aussi le mètre- étalon de mon travail. Les techniques que j’utilise sont physiquement difficiles, parfois longues et minutieuses. Mes mains en sont les premiers témoins lorsque j’évide, j’excave, je couds, je ponce ou je découpe. Comme un retour conscient et inconscient à mes origines, je m’imagine en ouvrière multipliant les mêmes gestes pour tenter de comprendre.
Après la naissance des formes c’est aux matériaux que je pense le plus. J’aime puiser dans mes souvenirs les matières avec lesquelles j’ai grandi. J’ai vu, senti, touché et entendu le bois, la laine, la terre ou le tissu. La fibre de verre et le métal, sont quant à eux les résidus des heures passées à observer mon père artisan. Parfois, la résurgence de fantasmes enfantins s’exprime dans mes sculptures, notamment quand je tapisse l’intérieur de « Menhir-momie » avec de la laine de mouton.
Voile et Bouclier, 2019
Fibre de verre, béton, bois, corde - 197x145x70 cm
Tissu, bois, terre crue, fil à coudre - 166x54x26 cm
Menhir-momie (dans laquelle les visiteurs peuvent entrer), 2019
Grillage, plâtre, laine de mouton, lest - 300x100x70 cm
Menhir-momie (dans laquelle les visiteurs peuvent entrer), 2019
Grillage, plâtre, laine de mouton, lest - 300x100x70 cm
Vue d’exposition Dans la grange, Beaux-Arts de Paris, 2018
Cellule, 2018
Grillage, laine de verre, fil à coudre / 85x84x64 cm
Vue d’exposition Dans la grange, Beaux-Arts de Paris, 2018
Vue d’exposition Dans la grange, Beaux-Arts de Paris, 2018
Navette, 2018
Chêne (technique de la taille directe) / 167x47x27 cm
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Voile et Bouclier, 2019
Fibre de verre, béton, bois, corde - 197x145x70 cm
Tissu, bois, terre crue, fil à coudre - 166x54x26 cm
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Menhir-momie (dans laquelle les visiteurs peuvent entrer), 2019
Grillage, plâtre, laine de mouton, lest - 300x100x70 cm
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Menhir-momie (dans laquelle les visiteurs peuvent entrer), 2019
Grillage, plâtre, laine de mouton, lest - 300x100x70 cm
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Vue d’exposition Dans la grange, Beaux-Arts de Paris, 2018
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Cellule, 2018
Grillage, laine de verre, fil à coudre / 85x84x64 cm
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Vue d’exposition Dans la grange, Beaux-Arts de Paris, 2018
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Vue d’exposition Dans la grange, Beaux-Arts de Paris, 2018
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Navette, 2018
Chêne (technique de la taille directe) / 167x47x27 cm
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Théo Krief
Oscillant entre peinture et sculpture, mon travail est une suite de constructions mentales, de lieux imaginaires où ne subsistent que des vestiges. Unir le géométrique et l’organique, me permet de me réconcilier avec ma condition d’Homme. Ces deux notions évoquent respectivement la raison, d’une part et les sensations de l’autre ; une dualité à la base de la condition humaine.
Le carré est l’unité de base sur laquelle se construit le reste de ma pensée. Je cherche à avoir une adaptabilité totale me permettant de moduler mes pièces en fonction de l’architecture qui l’accueille. Aucune œuvre n’a de sens ou de forme définies, c’est l’espace dans lequel elle habite qui lui donne corps.
La mosaïque est au cœur des réflexions qui animent mon effort. Penser la mosaïque, c’est saisir la notion d’échelle, faire exister à la fois une partie d’un ensemble et le tout.
Je cherche à bâtir pour habiter
La voute céleste appartient aux dieux, la croute terrestre aux mortels, ils modèlent les nuages, nous dessinerons sur le sol.
Que deviennent les murs ? Ils sont la limite, c’est-à-dire ce à l’intérieur de quoi quelque chose commence à être.
Vue de l'installation "Acmé", 2020.
Partie de l'installation "Acmé". Pavement en marbre "aghia marina" (blanc), marbre "rouge laguna" (rouge), travertin perse (orange) et ardoise (noir).
Partie de l'installation "Acmé". "carrés-ordre 2", 2020, brique et mortier, 1500x600x70cm
Partie de l'installation "Acmé". Feuille de plomb pliée, jetée.
Partie de l'installation "Acmé".
Partie de l'installation "Acmé".
Partie de l'installation "Acmé".
"Delphes-02"
2020
Mortier et acrylique sur toile
150x150
"Delphes-01", 2019, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-02", 2019, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-03", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-04", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-05", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-06", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-07", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
"Delphes-08", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
Exposition "S'inscrire à temps" au musée du Louvre en 2019. "L’astre est intime et l’instant perpétuel", 2019, pierre calcaire, plâtre, azurite, or, 30x30x160
Exposition "S'inscrire à temps" au musée du Louvre. «L’astre est intime et l’instant perpétuel», 2019, pierre calcaire, plâtre, azurite, or, 30x30x160
Exposition "tesselles, pixels" au musée du Louvre en 2018. "Lacune solidaire", 2018, marbre et pâtes de verre en opus sectille, 200x125
Exposition "tesselles, pixels" au musée du Louvre en 2018. "Alif", "Ya", "Taa", 2018, acrylique sur toile, 150x150
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Vue de l'installation "Acmé", 2020.
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Partie de l'installation "Acmé". Pavement en marbre "aghia marina" (blanc), marbre "rouge laguna" (rouge), travertin perse (orange) et ardoise (noir).
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Partie de l'installation "Acmé". "carrés-ordre 2", 2020, brique et mortier, 1500x600x70cm
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Partie de l'installation "Acmé". Feuille de plomb pliée, jetée.
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Partie de l'installation "Acmé".
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Partie de l'installation "Acmé".
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Partie de l'installation "Acmé".
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"Delphes-02"
2020
Mortier et acrylique sur toile
150x150
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"Delphes-01", 2019, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-02", 2019, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-03", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-04", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-05", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-06", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-07", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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"Delphes-08", 2020, mortier et acrylique sur toile, 150x150
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Exposition "S'inscrire à temps" au musée du Louvre en 2019. "L’astre est intime et l’instant perpétuel", 2019, pierre calcaire, plâtre, azurite, or, 30x30x160
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Exposition "S'inscrire à temps" au musée du Louvre. «L’astre est intime et l’instant perpétuel», 2019, pierre calcaire, plâtre, azurite, or, 30x30x160
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Exposition "tesselles, pixels" au musée du Louvre en 2018. "Lacune solidaire", 2018, marbre et pâtes de verre en opus sectille, 200x125
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Exposition "tesselles, pixels" au musée du Louvre en 2018. "Alif", "Ya", "Taa", 2018, acrylique sur toile, 150x150
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Fanny Magnabal
La rencontre accumule une aire de potentialité. C’est un espace très réduit, direct mais dont la temporalité peut-elle s’étendre, pour murir. Mes œuvres sont des messagers naissant de la lutte, celle qui serre les points, marche, s’écoute, se cri, et surtout qui s’actionne pour se diffuser. Un interlude du transfert apparait lorsque je sculpte, mon corps est filtre, il infuse dans mes pièces le surplus d’une charge « solaire » c’est à dire en perpétuel mouvance, émanation d’énergie. Leurs installations sous tensions d’une possible chute, casse, disparition ou action amène le visiteur à prendre part au message qui tend à se propager.A leurs tour les sculptures créent un nouveau territoire d’une rencontre potentielle.
Vue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillonsVue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillonsVue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillonsVue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillonsVue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillonsLes colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
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Vue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillons -
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Vue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillons -
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Vue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillons -
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Vue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillons -
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Vue de l’installation I Feel therefore I can be free, 2020
Céramique, sangles, maillons -
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Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
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Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
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Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
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Les colporteurs ne se tiennent pas la main, 2019
Céramique semis-porcelaine
Bâton : 95x1x1cm, tube/source : 56x21cm
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Darta Sidere
Mes recherches artistiques sont orientées vers la tactilité. Avec mon travail de sculpture je cherche comment transmettre cette sensation du toucher. J’utilise la pierre comme la matière de prédilection, qui pour moi est un des matériaux, qui impose le poids et la présence par soi-même. Ce qui m’intéresse est ensuite de changer la perception tout en gardant ses caractéristiques. Aujourd’hui, lorsque les nouvelles technologies se développent rapidement, je trouve important de ressentir la matérialité physique. Cette physicalité, qui se fonde dans le temps et l’espace. En face de ce progrès «sans contact», je cherche à déployer une pratique plutôt tactile au sens du toucher et de sentir la matière. Il s’agit d’un travail d’immersion dans la matière, avec le rapprochement pour aller vers l’informe.
Sans titre ( transitoire), 2019
Pierre calcaire, acide nitrique, roulettes
Sans titre ( transitoire), 2019
Pierre calcaire, acide nitrique, roulettes
Svalka (enfouissement en russe, fraîcheur en suédois), 2019
Pierres stéatites, acier forgé
Svalka (enfouissement en russe, fraîcheur en suédois), 2019
Pierres stéatites, acier forgé
Submerger dans la berceuse, 11/2018-
Zinc, acier, bronze,aquariums
Submerger dans la berceuse, détail
Bronze
Submerger dans la berceuse, détail
Zinc
Submerger dans la berceuse, détail
Acier
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Sans titre ( transitoire), 2019
Pierre calcaire, acide nitrique, roulettes
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Sans titre ( transitoire), 2019
Pierre calcaire, acide nitrique, roulettes
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Svalka (enfouissement en russe, fraîcheur en suédois), 2019
Pierres stéatites, acier forgé
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Svalka (enfouissement en russe, fraîcheur en suédois), 2019
Pierres stéatites, acier forgé
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Submerger dans la berceuse, 11/2018-
Zinc, acier, bronze,aquariums
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Submerger dans la berceuse, détail
Bronze
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Submerger dans la berceuse, détail
Zinc
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Submerger dans la berceuse, détail
Acier
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Pier Sparta
J’ai commencé à travailler, en cherchant tant dans un mode d’expression que dans une thématique un moyen de donner vie à mes idées. En utilisant un langage plastique comme outils et support de ma propre histoire. Un besoin de faire échelle au corps m’ a orienté vers le médium de la sculpture. C’est dans le genre de la sculpture d’expression humaine que j’ai développé mon langage plastique et poursuivi ma quête formelle. La sculpture figurative est un moyen d’évoquer l’humain dans son psychisme et son espace physique liée aux environnements qu’il traverse. Je mêle un processus de vie à un processus artistique en modelant l’homme dans une vie onirique.
D’année en année mon travail s’est développé à la manière d’un répertoire de personnages constituant une sorte de famille à la fois recomposée et décomposée. Une forme d’interdépendance s’est instaurée entre les sculptures. Cela a pu donner lieu à des narrations continues et discontinues s’inscrivant dans une idée de temps et de durée et ainsi portant en elles une préoccupation constante pour la vie et la mort.
L’ ébauche et le travail préparatoire de dessin et de petits assemblages sont devenus les clefs d’un travail plastique commencé instinctivement. Une exploration approfondie des techniques de modelages, de moulage et de taille direct ainsi qu’une grande variété de traitements de matériaux m’ont permis d’illustrer les sentiments liés à ces représentations.
Mon travail puise ses sources dans les rapports humains et les formes historiques de l’art. Je me suis attaché à remonter le temps et à revenir aux anciens des motifs de la sculpture comme le masque mortuaire, le mausolée, la tombe. Mon répertoire associe au travers de mes sculptures plusieurs particularités de style empruntées à diverses cultures et époques. Chaque sculpture bien que s’ajoutant à la suite de cette grande famille de personnage, est motivée par une idée qui lui est propre et ainsi explore des thèmes comme l’écoulement, le creux, l’absence, la dualité, l’équilibre, l’incarnation, l’espace domestique, le site, le paysage, ainsi que le contexte et l’instant qui conditionne son existence.
Je revendique au travers de mon travail une certaine accessibilité. Notamment en considérant le portrait comme réceptacle de ce que le spectateur y apporte. Je cherche à utiliser la figure comme moyen de parler directement au spectateur et succiter chez lui une émotion première.
Medusa, 2020, 95 x 100 x 100 cm, mortier,pigment, acier, eau, peinture et bois, vue de l’exposition «Entre-Temps» au manoir de Bel-Ebat
à Avon-Fontainebleau.
Fallen Head, 2020
200x45x45cm (corps), 60x40x40cm (tête)
bois de chêne et agrafes en acier
collection particulière
vue de l’exposition «Capitale des Alentours» Chagny
Gisant de loup, 2017, 160 x 80 x 15 cm, béton, vue de l’exposition «Nous ne sommes pas invité», restaurant universitaire de l’Arsenal, Toulouse.
Women in the wind, 2020, 170x180x80cm, terre crue, branches, acier et contreplaqué, vue de l’exposition «il faudra revenir demain» de l’atelier Tatiana Trouvé
aux Beaux Arts de Paris
Christ sur chaise, 2016
82 x 40 x 38 cm
terre crue , bâche plastique, eau et chaise
Séchoir à poissons, 2019, installation dimensions variables
bois, encre de chine, acier et corde
Mémé, 2018, 184 x 113 x 130cm, mortier, bois de chêne et d’acacia et contreplaqué, vue de l’exposition «Damocles» atelier J-M Bustamante,
Beaux arts de Paris
Echio Circle, 2020, 2m de diamètre,
installation in-situ
Vue d'atelier Toulouse 2017
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Medusa, 2020, 95 x 100 x 100 cm, mortier,pigment, acier, eau, peinture et bois, vue de l’exposition «Entre-Temps» au manoir de Bel-Ebat
à Avon-Fontainebleau.
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Fallen Head, 2020
200x45x45cm (corps), 60x40x40cm (tête)
bois de chêne et agrafes en acier
collection particulière
vue de l’exposition «Capitale des Alentours» Chagny
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Gisant de loup, 2017, 160 x 80 x 15 cm, béton, vue de l’exposition «Nous ne sommes pas invité», restaurant universitaire de l’Arsenal, Toulouse.
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Women in the wind, 2020, 170x180x80cm, terre crue, branches, acier et contreplaqué, vue de l’exposition «il faudra revenir demain» de l’atelier Tatiana Trouvé
aux Beaux Arts de Paris
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Christ sur chaise, 2016
82 x 40 x 38 cm
terre crue , bâche plastique, eau et chaise
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Séchoir à poissons, 2019, installation dimensions variables
bois, encre de chine, acier et corde
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Mémé, 2018, 184 x 113 x 130cm, mortier, bois de chêne et d’acacia et contreplaqué, vue de l’exposition «Damocles» atelier J-M Bustamante,
Beaux arts de Paris
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Echio Circle, 2020, 2m de diamètre,
installation in-situ
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Vue d'atelier Toulouse 2017
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